Mes lectures BD de Mars 2016

Je vous présente ce soir mes dernières lectures BD

de la science fiction, du témoignage, de l’histoire, de la littérature jeunesse…

un joli panel hétéroclite, et de belles découvertes !

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Les champions d’Albion de Jean-Blaise Dijan, Nacho Arranz Estévez et Nathaniel Legendre aux Editions Jungle.

1199. De retour des croisades, le valeureux roi Richard tombe sous un carreau d’arbalète. Apprenant le drame, sa mère, la reine Aliénor d’Aquitaine confie une mission de la plus haute importance à ses meilleurs chevaliers, Les champions d’Albion. Rapatrier de France, un mystérieux coffre. Son contenu pourrait permettre à son plus jeune fils, le tyrannique Jean- sans- terre, de revendiquer le trône. Ce qui est inconcevable. La jeune Robyn, digne héritière de lord Waltheof, décide de rejoindre les Champions d’Albion et prouver à tout le monde sa valeur en menant à bien cette quête. Mais son chemin sera pavé d’embûches…

Publié dans la collection jeunesse, cet album sera l’occasion de parler histoire et de cette période si captivante des croisades. Une période faite de quêtes, de secrets de dynastie et de mystères. Un peu comme un dessin animé ( on pense forcément à la version Disney de Robin des bois) les personnages prennent vie sous le trait d’animaux.

 

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Cœur Mandarine, il s’agit du 3ème tome bd adaptation de la série Les filles au chocolat de Cathy Cassidy. Elle est signée Claudia Forcelloni, Grisseaux et Sébastien aux Editions Jungle.

Summer, 13 ans, voit son rêve devenir réalité : elle est sélectionnée pour les examens d’entrée dans une prestigieuse école de danse ! Mais, pour elle qui a l’habitude d’être la sœur parfaite aux yeux de sa jumelle Skye, et de toute la famille, la pression monte. Et ni sa grand-mère, aux commandes de la famille pendant que Paddy et sa mère sont en lune de miel, ni sa grande sœur Honey, en pleine crise d’ado, ne se rendent compte que Summer est envahie par le stress. Le seul qui y prête attention, c’est son ami Tommy…

Je vous avais déjà présenté sur le blog les romans, ainsi que le tome 2 en bd , je confirme la qualité de cette adaptation bd ! Une série qui ne peut que plaire aux ados par les thèmes qu’elle aborde: l’amitié, les premières amours, la famille recomposée, les liens dans la fratrie, et ici cette douloureuse et si complexe pathologie qu’est l’anorexie…

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La ligue des voleurs de Maïa Mazaurette et Dadga aux Editions Jungle.

A l’école de la Ligue des voleurs, pas de grammaire, ni de mathématiques. A la place, cours de tir, maniement des munitions, étude de la cryptographie et infiltration. Objectif : devenir le meilleur braqueur de la promotion. Pour Clémence, ça ne devrait pas poser de problème. Fille de deux fameux bandits de la Guilde, elle a le talent de son père et la classe de sa mère. Sauf que Clémence a un secret : elle préfère largement étudier la biologie à la bibliothèque plutôt que de braquer des banques avec style. Mais lorsqu’on fait partie de la Guilde, on se doit de respecter certaines règles : pas de contact avec le monde « normal », pas d’amis en dehors de la communauté, c’est un engagement total qui est pris très au sérieux. Pour Clémence, c’est le début d’un dilemme. Comment ne plus vivre dans l’illégalité et ne pas décevoir ses parents pour qui la réussite rime avec dynamite ?

Une  école bien mystérieuse, qui pourrait évoquer celle d’Harry Potter et pourtant les héros n’ont rien de gentils sorciers, ce sont plutôt de vrais méchants, aux principes qui froissent un peu notre moral mais rendent cette lecture tellement drôle et originale. Et puis une héroïne partagée entre  ce monde hors du commun, sans lois ni limites dans le quel elle a été élevé et le monde réel et sa culture qui l’attirent inexorablement la mettant dans des situations un brin bancales !  Je suis très curieuse de découvrir le prochain tome !

Une présentation par l’auteure ici :

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La voie des chevriers de Samuel Figuieres aux Edtions Warum.

Est-il raisonnable pour un jeune couple de se lancer à partir de rien dans une vie d’éleveur de nos jours ? Non, mais c’est pourtant ce qu’on fait Cécile et Nico. Un choix d’autant plus difficile qu’ils défendent un élevage à taille humaine à une époque où seules les logiques industrielles prévalent et d’un combat pour la reconnaissance d’un travail artisanal et une lutte contre la normalisation, le puçage et l’industrialisation du métier des premiers hommes. À travers ce reportage Samuel Figuière se propose de témoigner de leur expérience, leurs joies, leurs difficultés, leur travail.

PASSIONNANT ! Sous forme d’une Bd, il s’agit en fait d’un véritable reportage où l’auteur raconte l’incroyable évolution du projet d’un couple d’amis, il y décrit les difficultés mais aussi les joies devant une telle aventure. C’est extrêmement touchant, on voudrait soutenir ce jeune couple pour qui on se prend d’amitié et pourtant cette histoire est narrée de façon très informative comme un documentaire rigoureux. Croyez-moi après la lecture de cette bd, plus jamais vous ne pourrez dire à la légère sur un ton désabusé  « Oh je vais tout plaquer, pour élever des chèvres ! », ce parcours inspire tout simplement le respect, mais tout ce travail semble bien mal récompensé par notre société.

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L’heure des lames de Rob Davis aux Edtions Warum.

Dans le monde de Scarper Lee, les parents ne font pas d’enfants – ce sont les enfants qui font leur parents. Le père de Scarper est sa fierté et joie, une construction alimentée à vent de cuivre avec une voile se gonflant. Sa mère est un sèche-cheveux de Bakélite. Dans ce monde, il pleut des couteaux et les appareils électroménagers ont des âmes. Il n’y a aussi aucun anniversaire seulement DeathDay le jour de mort. Scarper Lee sait a juste trois semaines pour vivre. Cece histoire est une fable troublante et originale sur le passage à l’âge adulte, vu par les yeux d’un adolescent bizarre. Cet univers un peu déformé pas si différent de notre propre monde. Opressant ; intriguant et magique, ce roman graphique vient confirmer que l’ancien dessinateur de Judge Dredd et Daredevil, est non seulement un très grand narrateur, déjà mis en lumière par une sélection aux Eisner Awards pour son Don Quichotte, mais aussi un auteur à part entière.

Il s’agit du premier roman graphique en tant qu’auteur complet de Rob Davis, dessinateur de comics et adaptateur du remarquable Don Quichotte. Je dois vous avouer que le genre science-fiction n’est pas l’univers bd qui m’attire le plus d’habitude. Et pourtant j’ai été captivée par cette quête initiatique dans un monde parallèle où les parents sont de simples objets, pourtant pas dénués de sentiments et où les enfants sont livrés à eux-mêmes dans un univers particulièrement violent et hostile.

 Vous aurez sûrement remarqué qu’il manque un titre,

(présent sur le première photo)

il s’agit des Amandes Vertes,

titre que je vous présenterai la semaine prochaine

dans le cadre du Club des Blogeurs Lecteurs ! A SUIVRE !

Merci aux Editions Jungle & Warum 

Pour vous procurer ces ouvrages un clic sur les titres